Hummel : Piano Septets
Hummel représentera le chaînon manquant entre Mozart – son professeur –, Haydn – aussi son professeur – et Schubert, voire Chopin et Mendelssohn, plutôt que le grand rival de Beethoven avec lequel il ne faisait pas bon rivaliser.
Ses deux septuors pour piano apportent une magnifique contribution au répertoire pour grand ensemble de chambre de la première moitié du XIXe siècle, aux côtés du Septuor de Beethoven, de l’Octuor de Mendelssohn et de celui de Schubert. Le Premier, de 1816, dénote une certaine similarité avec le langage de Weber, avec son romantisme optimiste et sa densité d’écriture instrumentale, et le diabolique scherzo a pu, éventuellement, trouver le chemin de l’oreille du jeune Mendelssohn, lui-même grand maître du scherzo une bonne décennie plus tard. Le finale, d’essence orchestrale, appartient lui aussi à cette transition entre classicisme et romantisme...